Salif Keïta / Sona Jobarteh

dimanche 31 août 19h00

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie

Tarifs : 45€ / 35€ / 30€
Placement assis numéroté

Mise en vente à partir du
14 mai 2025 à 12H00

Handicap moteur Handicap visuel Handicap auditif Handicap mental Handicap psychique Personnes à mobilité réduite
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La musique mandingue est à l’honneur de cette soirée intimiste avec la légende Salif Keïta qui se livre en quatuor et en acoustique, précédé de Sona Jobarteh, autrice-compositrice, chanteuse et joueuse de kora virtuose.

1/ Sona Jobarteh

Issue d’une grande famille gambienne de griots, Sona Jobarteh est non seulement l’une des rares femmes joueuses professionnelles de kora mais aussi une multi-instrumentiste, chanteuse et compositrice accomplie. Née à Londres, elle est initiée très jeune à la kora par son frère aîné – Tunde Jegede, un des maîtres de l’instrument – avant de suivre des études au Royal College of Music de Kensington puis à la Purcell School of Music. Aux frontières de son héritage mandingue et de cette éducation européenne, la musicienne joue un folk élégant et complexe, décliné en deux albums salués par la critique : Fasiya en 2011 et Badinyaa Kumoo en 2022, où l’on compte Youssou N’Dour et Ballaké Sissoko parmi les invités. 

2/ Salif Keïta

En 50 ans d’un parcours exceptionnel où il a conjugué au présent la musique mandingue, ouverte à des sonorités et influences pop, Salif Keïta n’avait jamais enregistré d’album entièrement acoustique. Publié au printemps 2025, So Kono s’impose pourtant comme une évidence, merveille épurée où la « voix d’or de l’Afrique » interprète des classiques et de nouvelles compositions, accompagnée simplement d’une guitare, d’un ngoni et de percussions. À la fois vulnérable et puissant, le chant de Salif Keïta porte – plus que jamais – les traces d’une vie riche et dense partagée entre Bamako et Montreuil, engagée sur les chemins du monde entier au gré des tournées. C’est d’ailleurs dans une chambre d’hôtel au Japon que le chanteur malien a enregistré ces chansons, inspiré par la spiritualité d’un temple zen. En mandingue, So Kono signifie « dans la chambre » et c’est dans l’intimité d’un concert acoustique que Salif Keïta nous invite aujourd’hui à redécouvrir son répertoire fabuleux.

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