The Harvest Time Experiment : A tribute to Pharoah Sanders

1re partie : Le Cri du Caire

lundi 2 septembre 20h00

Salle des concerts - Cité de la musique

Tarifs : 35€
Placement assis numéroté
Handicap moteur Handicap visuel Handicap auditif Personnes à mobilité réduite
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Deux ans après la disparition de Pharoah Sanders, Jazz à la Villette célèbre la musique du saxophoniste et s’intéresse au répertoire d’un album oublié mais réédité par le label de David Byrne, Luaka Bop.

Après les sommets du post-free et du spiritual jazz, la seconde partie des seventies marque le début d’une période nébuleuse pour beaucoup de musiciens. Pour Pharoah Sanders, cela correspond à la fin d’une fructueuse décennie de collaboration avec le label Impulse. Mais en 1977, le saxophoniste revient en compagnie de musiciens quasi-inconnus pour un album publié sur un label anecdotique, qui sera rapidement perdu dans les limbes d’une copieuse discographie. C’était sans compter sur David Byrne et son indispensable Luaka Bop qui a réédité à l’automne 2023, dans un coffret haute couture, ledit album de trois plages au long cours ainsi qu’un live en quartet. Pour ce concert inédit, aux côtés de Joshua Abrams et du géant Hamid Drake, le festival accueillera l’un des protagonistes de ce désormais mythique enregistrement : le guitariste Tisziji Muñoz.

Première partie : Le Cri du Caire 

Trio emmené par le poète Abdullah Miniawy, le Cri du Caire interprétera le répertoire de son poignant premier album, entre soufisme, jazz et musique de chambre.

C’est dans une ville du Caire en ébullition, tout juste après le coup d’état de juillet 2013, que le chanteur Abdullah Miniawy originaire de Fayoum, au sud-ouest de la capitale, s’est fait remarquer par le producteur français Blaise Merlin lors d’une session en studio. Quelques années plus tard, le jeune égyptien pose ses valises à Paris et forme Le Cri du Caire : un trio sans instrument harmonique, aux côtés du saxophoniste Peter Corser et du violoncelliste Karsten Hochapfel pour une musique d’une incroyable intensité, entre silence et tumulte, où les ostinatos et contrepoints instrumentaux soutiennent les vibrantes mélopées du poète.

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