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Angélique Kidjo "Mother Nature"

1re partie : Théo Ceccaldi "Kutu"

Soirée franco-africaine, entre racines et musiques urbaines, avec l’immense Angélique Kidjo, qui s’illustre encore une fois comme une artiste engagée pour la planète, et, en première partie, l’iconoclaste Théo Ceccaldi qui s’encanaille dans les rues d’Addis-Abeba et frotte son violon aux pulsations éthiopiennes.

 

Angélique Kidjo “Mother Nature”

En 2019, Angélique Kidjo rendait hommage, avec Celia, à la reine de la musique cubaine Celia Cruz : un quinzième disque auréolé d’un succès critique et populaire pour cette artiste mille fois récompensée, dont la carrière a pris son envol avec l’avènement de la world music au milieu des années 1980. Mais pas de quoi se reposer sur ses lauriers pour la chanteuse béninoise qui nous est revenue à l’orée de l’été avec Mother Nature, album en forme de testament écologiste, « une lettre d’amour à la terre mère » qui accompagne un film tourné en France et au Bénin, réalisé par Yann Arthus Bertrand — et dont tous les bénéfices iront à la fondation Good Planet qu’il préside. Ce n’est pas la première fois qu’Angélique Kidjo s’empare de la question : en 2009, déjà, elle défilait devant le parlement danois à l’occasion de la Cop15. Et pour faire passer ce message universel, c’est vers une musique plus afro-pop et r’n’b qu’elle se tourne, en s’entourant de jeunes musiciens, issus de cette génération qui porte l’espoir de jours meilleurs et se battent pour une écologie globale.

Avec la participation exceptionnelle de Matthieu Chedid.

 

1re partie : Théo Ceccaldi “Kutu”

Il est l’un des musiciens les plus iconoclastes du jazz hexagonal, d’une virtuosité à toute épreuve, mais plus encore d’une musicalité absolue. Le violoniste Théo Ceccaldi multiplie les apparitions et sillonne les scènes françaises au sein de multiples formations, comme leader et sideman, aux côtés du pianiste Roberto Negro ou de son frère violoncelliste Valentin, avec lequel il a publié l’an dernier le superbe Constantine, un hommage à leur père musicien. Un répertoire qui, comme son nom l’indique, laisse entendre quelques influences orientales dans l’écriture mélodique. Musicien tout terrain, Théo Ceccaldi frotte cette fois-ci les cordes de son violon à la nouvelle scène ethio-rock d’Addis Abeba, accompagné d’un quartet (toujours en compagnie du frérot Valentin) et des deux chanteuses Hewan G/Wold & Haleluya T/Tsadik pour une musique entre jazz et transe électro-tribale.