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Christian Sands Trio "Tribute to Erroll Garner" / Eric Legnini Trio / Yaron Herman Solo
Un après-midi placé sous le signe du piano avec trois improvisateurs hors pair, qui présentent de nouveaux répertoires : un hommage à Erroll Garner par Christian Sands, le retour d’Éric Legnini à la formule du trio avec guitare et d’inédites explorations en solo de Yaron Herman.
1/ Yaron Herman solo
Il a publié au printemps dernier l’un des plus ambitieux disques de sa carrière, Songs of the Degrees. Un retour au trio, formule qui a participé au succès d’une série de disques entamée en 2007 et dont sont issues des reprises pop de Radiohead et Britney Spears… De quoi attiser la curiosité d’un large public. Mais pour Jazz à la Villette, Yaron Herman revient à ses premiers amours : c’est en solo que le pianiste israélien, parisien d’adoption, s’est fait connaître des amateurs de jazz en 2006 avec Variations, un enregistrement sous l’influence de Keith Jarrett. Depuis, il s’est forgé son propre langage avec l’ambition de développer ce concept de composition en temps réel, qui lui est cher : une manière de développer une improvisation comme on raconte une histoire, parfaitement structurée, mais dont on écrit les chapitres dans l’instant. Le solo, qui offre toutes les libertés, reste donc le meilleur format pour de telles explorations.
2/ Éric Legnini Trio
Un jazz virevoltant, empreint de soul et de funk. Le triptyque discographique d’Éric Legnini, entamé en 2006 avec Miss Soul (puis Big Boogaloo et Trippin’), signait en beauté les premiers pas de leader d’un pianiste au langage bop hyper érudit, découvert dès le milieu des années 1990 aux côtés du saxophoniste Stefano Di Battista. Depuis, le musicien belge installé à Paris a tracé une carrière éclectique, multiplié les collaborations avec des vocalistes (son camarade Hugh Coltman entre autres) et enfile régulièrement sa casquette de producteur. En cette rentrée 2019, Éric Legnini revient au trio, mais cette fois-ci sans batterie : c’est accompagné du guitariste Rocky Gresset (référence de la scène manouche) et de Thomas Bramerie (compagnon de route de longue date et très probablement le contrebassiste parisien le plus prisé) qu’il présentera un tout nouveau répertoire.
3/ Christian Sands Trio “Tribute to Erroll Garner”
Alors qu’il vient de publier un très bel album, Facing Dragons, il y a quelques mois seulement, le pianiste Christian Sands présente en cette rentrée un nouveau répertoire en hommage à Erroll Garner : l’une des figures les plus importantes de l’histoire du jazz, celui qui a projeté la formule du « piano trio » dans l’ère moderne, tout juste avant Bill Evans. C’est donc à un sommet qu’il s’attaque. Et fort est à parier que le défi sera relevé avec brio, car le jeune Américain est l’un des plus talentueux pianistes de sa génération : poulain de l’immense et regretté Billy Taylor, engagé à l’âge de 20 ans par Christian McBride, adoubé par Wynton Marsalis qui voit en lui l’un des plus grands héritiers de la tradition, Christian Sands possède effectivement un langage instrumental qui invoque toute l’histoire de son instrument, tout en réussissant à rester d’une grande modernité.
1/ Yaron Herman solo
Il a publié au printemps dernier l’un des plus ambitieux disques de sa carrière, Songs of the Degrees. Un retour au trio, formule qui a participé au succès d’une série de disques entamée en 2007 et dont sont issues des reprises pop de Radiohead et Britney Spears… De quoi attiser la curiosité d’un large public. Mais pour Jazz à la Villette, Yaron Herman revient à ses premiers amours : c’est en solo que le pianiste israélien, parisien d’adoption, s’est fait connaître des amateurs de jazz en 2006 avec Variations, un enregistrement sous l’influence de Keith Jarrett. Depuis, il s’est forgé son propre langage avec l’ambition de développer ce concept de composition en temps réel, qui lui est cher : une manière de développer une improvisation comme on raconte une histoire, parfaitement structurée, mais dont on écrit les chapitres dans l’instant. Le solo, qui offre toutes les libertés, reste donc le meilleur format pour de telles explorations.
2/ Éric Legnini Trio
Un jazz virevoltant, empreint de soul et de funk. Le triptyque discographique d’Éric Legnini, entamé en 2006 avec Miss Soul (puis Big Boogaloo et Trippin’), signait en beauté les premiers pas de leader d’un pianiste au langage bop hyper érudit, découvert dès le milieu des années 1990 aux côtés du saxophoniste Stefano Di Battista. Depuis, le musicien belge installé à Paris a tracé une carrière éclectique, multiplié les collaborations avec des vocalistes (son camarade Hugh Coltman entre autres) et enfile régulièrement sa casquette de producteur. En cette rentrée 2019, Éric Legnini revient au trio, mais cette fois-ci sans batterie : c’est accompagné du guitariste Rocky Gresset (référence de la scène manouche) et de Thomas Bramerie (compagnon de route de longue date et très probablement le contrebassiste parisien le plus prisé) qu’il présentera un tout nouveau répertoire.
3/ Christian Sands Trio “Tribute to Erroll Garner”
Alors qu’il vient de publier un très bel album, Facing Dragons, il y a quelques mois seulement, le pianiste Christian Sands présente en cette rentrée un nouveau répertoire en hommage à Erroll Garner : l’une des figures les plus importantes de l’histoire du jazz, celui qui a projeté la formule du « piano trio » dans l’ère moderne, tout juste avant Bill Evans. C’est donc à un sommet qu’il s’attaque. Et fort est à parier que le défi sera relevé avec brio, car le jeune Américain est l’un des plus talentueux pianistes de sa génération : poulain de l’immense et regretté Billy Taylor, engagé à l’âge de 20 ans par Christian McBride, adoubé par Wynton Marsalis qui voit en lui l’un des plus grands héritiers de la tradition, Christian Sands possède effectivement un langage instrumental qui invoque toute l’histoire de son instrument, tout en réussissant à rester d’une grande modernité.