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Joshua Redman "Still Dreaming" feat. Ron Miles, Scott Colley & Dave King / Benoit Delbecq 4
Deux quartets pour une soirée qui réunit la crème des musiciens américains. Seul Français à bord, le pianiste Benoît Delbecq présentera son super-groupe new-yorkais avant de laisser la place à Joshua Redman pour un hommage à son père Dewey et au jazz des années 1960.
1/ Benoît Delbecq 4
C’est à la fin des années 1980, au Canada, que le pianiste français Benoît Delbecq reçoit une solide formation inculquée par de très grands noms du jazz, à l’image de Kenny Wheeler, Dave Holland ou plus tard Steve Coleman. Passionné par la musique de György Ligeti et John Cage (à qui il emprunte le concept de « piano préparé »), Delbecq est un instrumentiste d’un grand éclectisme, avec un intérêt manifeste pour l’interdisciplinarité : du théâtre à la poésie en passant par la danse. Créé en 2016 à New York, son nouveau quartet (qui réunit les musiciens les plus respectés de la scène américaine, à commencer par Mark Turner) poursuit ses ambitieuses explorations, après un premier disque en 2018, Spots on Stripes. L’écriture de Delbecq, érudite, truffée de références aux répertoires contemporains comme aux musiques extra-occidentales, fait preuve d’un équilibre certain, entre une complexité apparente et une sensibilité portée par un lyrisme anguleux.
2/ Joshua Redman « Still Dreaming » feat. Ron Miles, Scott Colley & Dave King
Joshua Redman est tout simplement l’un des saxophonistes les plus importants de sa génération. Au milieu des années 1990, alors qu’il enregistrait aux côtés de Charlie Haden et Paul Motian, son quartet réunissait Brad Mehldau, Christian McBride et Brian Blade. Tous sont devenus des références absolues de leurs instruments. Aujourd’hui encore, Joshua Redman sait s’entourer des meilleurs, comme le prouve son récent album Come What May. Mais c’est encore avec une autre bande qu’il débarque à Paris en cette rentrée, avec un quartet sans piano (impliquant une liberté harmonique infinie) au sein duquel officie le terrible batteur de The Bad Plus : Dave King. Le tout pour un hommage à son père saxophoniste, Dewey Redman, compagnon de route de Keith Jarrett et Ornette Coleman, ainsi qu’à l’incontournable trompettiste et multi-instrumentiste Don Cherry : deux figures d’un jazz libre et intemporel.
1/ Benoît Delbecq 4
C’est à la fin des années 1980, au Canada, que le pianiste français Benoît Delbecq reçoit une solide formation inculquée par de très grands noms du jazz, à l’image de Kenny Wheeler, Dave Holland ou plus tard Steve Coleman. Passionné par la musique de György Ligeti et John Cage (à qui il emprunte le concept de « piano préparé »), Delbecq est un instrumentiste d’un grand éclectisme, avec un intérêt manifeste pour l’interdisciplinarité : du théâtre à la poésie en passant par la danse. Créé en 2016 à New York, son nouveau quartet (qui réunit les musiciens les plus respectés de la scène américaine, à commencer par Mark Turner) poursuit ses ambitieuses explorations, après un premier disque en 2018, Spots on Stripes. L’écriture de Delbecq, érudite, truffée de références aux répertoires contemporains comme aux musiques extra-occidentales, fait preuve d’un équilibre certain, entre une complexité apparente et une sensibilité portée par un lyrisme anguleux.
2/ Joshua Redman « Still Dreaming » feat. Ron Miles, Scott Colley & Dave King
Joshua Redman est tout simplement l’un des saxophonistes les plus importants de sa génération. Au milieu des années 1990, alors qu’il enregistrait aux côtés de Charlie Haden et Paul Motian, son quartet réunissait Brad Mehldau, Christian McBride et Brian Blade. Tous sont devenus des références absolues de leurs instruments. Aujourd’hui encore, Joshua Redman sait s’entourer des meilleurs, comme le prouve son récent album Come What May. Mais c’est encore avec une autre bande qu’il débarque à Paris en cette rentrée, avec un quartet sans piano (impliquant une liberté harmonique infinie) au sein duquel officie le terrible batteur de The Bad Plus : Dave King. Le tout pour un hommage à son père saxophoniste, Dewey Redman, compagnon de route de Keith Jarrett et Ornette Coleman, ainsi qu’à l’incontournable trompettiste et multi-instrumentiste Don Cherry : deux figures d’un jazz libre et intemporel.