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BCUC & Sons of Kemet / Oumou Sangaré / Kokoroko
Un programme panafricain qui débute sur des pulsations highlife et afrobeat, avant de laisser place à la trop rare chanteuse malienne Oumou Sangaré, puis à une rencontre tout en percussions, entre les Londoniens de Sons of Kemet et les Sud-Africains de BCUC.
1/ Kokoroko
Encore un remarquable groupe issu de la bouillonnante scène londonienne ! Emmené par la trompettiste Sheila Maurice-Grey, Kokoroko revendique tout l’héritage des musiques africaines des années 1960, de l’afrobeat au highlife ghanéen, de Fela Kuti à Ebo Taylor. Révélé et adoubé par l’infatigable digger Gilles Peterson, c’est sur son label Brownswood que cet octet (néanmoins à géométrie variable) a publié son premier EP en 2018. Passé par le New Morning il y a quelques mois avec un concert à guichets fermés, c’est un groupe en pleine émergence et déjà plébiscité par le public francilien qui revient cet automne sur nos scènes. Son premier single, « Abusey », édité sur la fameuse compilation We Out There, a fait plus de 28 millions de vues sur Youtube : une élégante ballade, apaisée, qui ne représente qu’une facette de son répertoire, car c’est bien avant tout une musique de danse, tout en cuivres et rythmes funky, que développe Kokoroko.
2/ Oumou Sangaré
Après une longue absence, Oumou Sangaré a signé en 2017 un retour flamboyant avec Mogoya. Un album ancré dans la tradition africaine mais avec une production française aux accents électro-pop pour un résultat à la hauteur du talent de cette grande voix malienne. Originaire de Bamako, d’un milieu d’une grande modestie, la jeune Oumou Sangaré a été repérée par les orchestres locaux dès sa plus tendre enfance avant d’entamer une carrière professionnelle à l’adolescence et de publier ses premiers enregistrements en 1988, à 20 ans. À l’instar de son compatriote et immense guitariste Ali Farka Touré, c’est grâce au label World Circuit qu’Oumou Sangaré s’est fait connaître à travers le monde. Depuis, elle s’est imposée comme une figure essentielle de la musique malienne mais aussi comme une référence féministe en Afrique en devenant une entrepreneuse combattante aux idéaux sociaux et progressistes.
3/ BCUC & Sons of Kemet
Une création sur-mesure pour les deux groupes les plus exaltés de l’édition 2018 de Jazz à la Villette. BCUC (pour Bantu Continua Uhuru Consciousness) est un groupe né il y a une quinzaine d’années dans les rues de Soweto. Une musique qui emprunte aux répertoires traditionnels d’Afrique du Sud comme à la soul et au gospel avec une véritable dimension d’un chant déclamé. Une musique tonitruante, d’une tension rythmique inaltérable, assurée par sept musiciens, entre voix, percussions et basse électrique. Adoubés par le public européen, c’est sur la route des festivals que les membres de BCUC ont rencontré ceux de Sons of Kemet, ensemble britannique emmené par l’hyperactif Shabaka Hutchings – dont on connaissait déjà l’intérêt pour les musiques sud-africaines. Comme BCUC, Sons of Kemet ne présente aucun instrument harmonique et développe une musique de transe, avant tout rythmique.
1/ Kokoroko
Encore un remarquable groupe issu de la bouillonnante scène londonienne ! Emmené par la trompettiste Sheila Maurice-Grey, Kokoroko revendique tout l’héritage des musiques africaines des années 1960, de l’afrobeat au highlife ghanéen, de Fela Kuti à Ebo Taylor. Révélé et adoubé par l’infatigable digger Gilles Peterson, c’est sur son label Brownswood que cet octet (néanmoins à géométrie variable) a publié son premier EP en 2018. Passé par le New Morning il y a quelques mois avec un concert à guichets fermés, c’est un groupe en pleine émergence et déjà plébiscité par le public francilien qui revient cet automne sur nos scènes. Son premier single, « Abusey », édité sur la fameuse compilation We Out There, a fait plus de 28 millions de vues sur Youtube : une élégante ballade, apaisée, qui ne représente qu’une facette de son répertoire, car c’est bien avant tout une musique de danse, tout en cuivres et rythmes funky, que développe Kokoroko.
2/ Oumou Sangaré
Après une longue absence, Oumou Sangaré a signé en 2017 un retour flamboyant avec Mogoya. Un album ancré dans la tradition africaine mais avec une production française aux accents électro-pop pour un résultat à la hauteur du talent de cette grande voix malienne. Originaire de Bamako, d’un milieu d’une grande modestie, la jeune Oumou Sangaré a été repérée par les orchestres locaux dès sa plus tendre enfance avant d’entamer une carrière professionnelle à l’adolescence et de publier ses premiers enregistrements en 1988, à 20 ans. À l’instar de son compatriote et immense guitariste Ali Farka Touré, c’est grâce au label World Circuit qu’Oumou Sangaré s’est fait connaître à travers le monde. Depuis, elle s’est imposée comme une figure essentielle de la musique malienne mais aussi comme une référence féministe en Afrique en devenant une entrepreneuse combattante aux idéaux sociaux et progressistes.
3/ BCUC & Sons of Kemet
Une création sur-mesure pour les deux groupes les plus exaltés de l’édition 2018 de Jazz à la Villette. BCUC (pour Bantu Continua Uhuru Consciousness) est un groupe né il y a une quinzaine d’années dans les rues de Soweto. Une musique qui emprunte aux répertoires traditionnels d’Afrique du Sud comme à la soul et au gospel avec une véritable dimension d’un chant déclamé. Une musique tonitruante, d’une tension rythmique inaltérable, assurée par sept musiciens, entre voix, percussions et basse électrique. Adoubés par le public européen, c’est sur la route des festivals que les membres de BCUC ont rencontré ceux de Sons of Kemet, ensemble britannique emmené par l’hyperactif Shabaka Hutchings – dont on connaissait déjà l’intérêt pour les musiques sud-africaines. Comme BCUC, Sons of Kemet ne présente aucun instrument harmonique et développe une musique de transe, avant tout rythmique.