Éditions précédentes > 2018
Henri Texier Sand Quintet
1re partie : Stéphane Kerecki "French Touch"
HENRI TEXIER SAND QUINTET
Pilier du jazz européen dès le début des années 1960, accompagnateur des plus grands jazzmen américains, Henri Texier s’impose comme le plus emblématique des contrebassistes français. Un compositeur prolifique qui garde un œil vif sur la scène parisienne actuelle.
Henri Texier est tout simplement l’un des plus grands contrebassistes de l’histoire du jazz français. Après des débuts dans l’orchestre de Jeff Gilson et de multiples sessions de sideman auprès des jazzmen américains de passage à Paris (Chet Baker, Bud Powell, Donald Byrd, Johnny Griffin et bien d’autres), Texier s’est intéressé tout au long de sa carrière aux musiques extra-occidentales et aux répertoires folkloriques. Au début des années 2000, c’est aux côtés d’Aldo Romano et Louis Sclavis qu’il parcourt l’Afrique avant d’enregistrer le désormais mythique album Carnet de routes. Aujourd’hui sur le Label Bleu, le jeune septuagénaire joue aux côtés de son fils saxophoniste Sébastien et s’intéresse à la nouvelle génération de musiciens français, comme en témoigne la présence du guitariste Manu Codjia et celle du batteur Gautier Garrigue sur l’album Sand Woman - un récent enregistrement dans lequel Henri Texier réinterprète quelques-unes de ses plus fameuses compositions des années 70 : « Amir », « Quand tout s’arrête » et plus encore « Les Là-Bas ».
Première partie : STÉPHANE KERECKI FRENCH TOUCH
Après le cinéma de Godard et de Truffaut, Stéphane Kerecki s’intéresse à la nouvelle vague de la musique électronique des années 1990 avec son quartet French Touch.
Contrebassiste de référence au sein de la scène parisienne depuis plus de quinze ans, Stéphane Kerecki s’est forgé un véritable nom de leader lors de la sortie, en 2014, de son indispensable disque Nouvelle Vague, sur lequel il reprenait les thèmes musicaux des plus fameux chefs-d’œuvre du cinéma français des années 1960 : Pierrot le fou, Les Demoiselles de Rochefort… Aujourd’hui, c’est encore – dans un tout autre registre – à la production artistique hexagonale qu’il s’intéresse avec un nouvel album intitulé French Touch. Si l’on retrouve le même batteur Fabrice Moreau, le pianiste et claviériste Jozef Dumoulin remplace le regretté John Taylor. Un choix judicieux car Dumoulin instille sa science électrique dans un groupe acoustique au son très élégant, ciselé, qui s’intéresse donc à la mouvance électro parisienne et versaillaise des années 1990, dont Air et les Daft Punk sont les aînés.
Pilier du jazz européen dès le début des années 1960, accompagnateur des plus grands jazzmen américains, Henri Texier s’impose comme le plus emblématique des contrebassistes français. Un compositeur prolifique qui garde un œil vif sur la scène parisienne actuelle.
Henri Texier est tout simplement l’un des plus grands contrebassistes de l’histoire du jazz français. Après des débuts dans l’orchestre de Jeff Gilson et de multiples sessions de sideman auprès des jazzmen américains de passage à Paris (Chet Baker, Bud Powell, Donald Byrd, Johnny Griffin et bien d’autres), Texier s’est intéressé tout au long de sa carrière aux musiques extra-occidentales et aux répertoires folkloriques. Au début des années 2000, c’est aux côtés d’Aldo Romano et Louis Sclavis qu’il parcourt l’Afrique avant d’enregistrer le désormais mythique album Carnet de routes. Aujourd’hui sur le Label Bleu, le jeune septuagénaire joue aux côtés de son fils saxophoniste Sébastien et s’intéresse à la nouvelle génération de musiciens français, comme en témoigne la présence du guitariste Manu Codjia et celle du batteur Gautier Garrigue sur l’album Sand Woman - un récent enregistrement dans lequel Henri Texier réinterprète quelques-unes de ses plus fameuses compositions des années 70 : « Amir », « Quand tout s’arrête » et plus encore « Les Là-Bas ».
Première partie : STÉPHANE KERECKI FRENCH TOUCH
Après le cinéma de Godard et de Truffaut, Stéphane Kerecki s’intéresse à la nouvelle vague de la musique électronique des années 1990 avec son quartet French Touch.
Contrebassiste de référence au sein de la scène parisienne depuis plus de quinze ans, Stéphane Kerecki s’est forgé un véritable nom de leader lors de la sortie, en 2014, de son indispensable disque Nouvelle Vague, sur lequel il reprenait les thèmes musicaux des plus fameux chefs-d’œuvre du cinéma français des années 1960 : Pierrot le fou, Les Demoiselles de Rochefort… Aujourd’hui, c’est encore – dans un tout autre registre – à la production artistique hexagonale qu’il s’intéresse avec un nouvel album intitulé French Touch. Si l’on retrouve le même batteur Fabrice Moreau, le pianiste et claviériste Jozef Dumoulin remplace le regretté John Taylor. Un choix judicieux car Dumoulin instille sa science électrique dans un groupe acoustique au son très élégant, ciselé, qui s’intéresse donc à la mouvance électro parisienne et versaillaise des années 1990, dont Air et les Daft Punk sont les aînés.