Éditions précédentes > 2018
Selah Sue "acoustique" / Son Little / Robin McKelle
1/ ROBIN McKELLE
Après une série d’albums soul, la chanteuse américaine Robin McKelle revient à ses toutes premières amours : le jazz, non pas dans un format orchestral comme à ses débuts mais en trio, avec une force spirituelle empruntée au gospel.
Découverte avec un premier et très élégant disque en big band il y a plus de dix ans, Robin McKelle, voix d’alto pleine et puissante, parcourt depuis ses débuts tous les styles de musique américaine : du jazz orchestral à la soul de Memphis ou de la Motown, en passant par des productions plus pop. En avril dernier, c’est avec un disque acoustique, qui laisse entendre un retour vers un répertoire plus jazz (parfois même gospel), que l’énergique et pétillante chanteuse de Rochester revenait sur le devant de la scène. Après une tournée aux côtés du génial pianiste Danilo Perez (sideman attitré de Wayne Shorter), la voici entourée d’un trio de luxe. Chanteuse extraordinairement éclectique, d’une impressionnante aisance scénique, Robin McKelle s’impose donc comme l’une des voix les plus douées dans l’exercice de perpétrer la grande tradition de toute la musique noire américaine.
2/ SON LITTLE
Ce chanteur et guitariste de Los Angeles qui a grandi sur la côte Est des États-Unis présente le répertoire de son dernier album, New Magic, entre soul acoustique et rhythm & blues. Une production d’une grande fraîcheur qui a su séduire les plus prestigieux noms de la musique noire américaine, à l’instar de Mavis Staples.
Après un premier album paru en 2015 et un single, « Lay Down », comptabilisant plusieurs millions d’écoutes sur les plateformes musicales, c’est avec New Magic, composé lors d’un séjour dans le nord de l’Australie et publié l’hiver dernier, que Son Little a entamé sa véritable conquête du public français, avec de brillantes et très radiophoniques compositions, à l’instar de « Blue Magic » ou « O Me O My ». Soul dans sa structure, d’une légèreté et d’une fraîcheur entraînante, la musique de Son Little - dont le père est pasteur - est ici marquée par le son de guitares acoustiques, le blues, le gospel et plus rarement par une production légèrement pop. Musicien rangé par la critique dans la case rhythm & blues, Aron Livingston (de son vrai nom) cite Jimi Hendrix et Stevie Wonder parmi ses principales idoles mais parvient véritablement à s’émanciper de toute forme d’influence trop marquée et propose une musique d’une forte identité dans la tradition des singer-songwriters.
3/ SELAH SUE "acoustique"
L’Europe entière, et plus encore, connaît désormais la voix de Selah Sue, nouvelle reine de la soul-pop aux côtés de la Britannique Adèle. Après deux albums et de nombreux tubes, c’est avec un nouveau répertoire en version acoustique que l’on retrouvera la jeune belge sur scène.
Après avoir commencé à écrire ses premières compositions dès l’âge de quinze ans, la singer-songwriter se fait repérer dès 2009 avec son premier EP, Black Part Love, qui reste à ce jour parmi ses compositions les plus intéressantes. Puis arrive l’explosion médiatique avec la publication du single « Raggamuffin » et d’un tout premier album aux confins de la pop, de la soul et de la dub. Son timbre nasal et sa voix puissante évoquent le style d’Alice Russell transposé dans le décorum d’une production plus grand public, destinée aux radios. Un premier essai transformé qui dépassera les espoirs de ventes d’une industrie du disque mal en point et qui lui vaudra les louanges de toute la presse, même outre-Atlantique. Après une série de tournées et de concerts à guichets fermés, Selah Sue publie son second enregistrement studio en 2015, Reason, qui poursuit le chemin d’une soul-pop américaine aux arrangements riches, denses, et à la post-production tirée à quatre épingles : fini, ou presque, les légères influences reggae-dub. Plus de trois ans après Reason, on la retrouve aujourd’hui dans une formule acoustique inédite !
Après une série d’albums soul, la chanteuse américaine Robin McKelle revient à ses toutes premières amours : le jazz, non pas dans un format orchestral comme à ses débuts mais en trio, avec une force spirituelle empruntée au gospel.
Découverte avec un premier et très élégant disque en big band il y a plus de dix ans, Robin McKelle, voix d’alto pleine et puissante, parcourt depuis ses débuts tous les styles de musique américaine : du jazz orchestral à la soul de Memphis ou de la Motown, en passant par des productions plus pop. En avril dernier, c’est avec un disque acoustique, qui laisse entendre un retour vers un répertoire plus jazz (parfois même gospel), que l’énergique et pétillante chanteuse de Rochester revenait sur le devant de la scène. Après une tournée aux côtés du génial pianiste Danilo Perez (sideman attitré de Wayne Shorter), la voici entourée d’un trio de luxe. Chanteuse extraordinairement éclectique, d’une impressionnante aisance scénique, Robin McKelle s’impose donc comme l’une des voix les plus douées dans l’exercice de perpétrer la grande tradition de toute la musique noire américaine.
2/ SON LITTLE
Ce chanteur et guitariste de Los Angeles qui a grandi sur la côte Est des États-Unis présente le répertoire de son dernier album, New Magic, entre soul acoustique et rhythm & blues. Une production d’une grande fraîcheur qui a su séduire les plus prestigieux noms de la musique noire américaine, à l’instar de Mavis Staples.
Après un premier album paru en 2015 et un single, « Lay Down », comptabilisant plusieurs millions d’écoutes sur les plateformes musicales, c’est avec New Magic, composé lors d’un séjour dans le nord de l’Australie et publié l’hiver dernier, que Son Little a entamé sa véritable conquête du public français, avec de brillantes et très radiophoniques compositions, à l’instar de « Blue Magic » ou « O Me O My ». Soul dans sa structure, d’une légèreté et d’une fraîcheur entraînante, la musique de Son Little - dont le père est pasteur - est ici marquée par le son de guitares acoustiques, le blues, le gospel et plus rarement par une production légèrement pop. Musicien rangé par la critique dans la case rhythm & blues, Aron Livingston (de son vrai nom) cite Jimi Hendrix et Stevie Wonder parmi ses principales idoles mais parvient véritablement à s’émanciper de toute forme d’influence trop marquée et propose une musique d’une forte identité dans la tradition des singer-songwriters.
3/ SELAH SUE "acoustique"
L’Europe entière, et plus encore, connaît désormais la voix de Selah Sue, nouvelle reine de la soul-pop aux côtés de la Britannique Adèle. Après deux albums et de nombreux tubes, c’est avec un nouveau répertoire en version acoustique que l’on retrouvera la jeune belge sur scène.
Après avoir commencé à écrire ses premières compositions dès l’âge de quinze ans, la singer-songwriter se fait repérer dès 2009 avec son premier EP, Black Part Love, qui reste à ce jour parmi ses compositions les plus intéressantes. Puis arrive l’explosion médiatique avec la publication du single « Raggamuffin » et d’un tout premier album aux confins de la pop, de la soul et de la dub. Son timbre nasal et sa voix puissante évoquent le style d’Alice Russell transposé dans le décorum d’une production plus grand public, destinée aux radios. Un premier essai transformé qui dépassera les espoirs de ventes d’une industrie du disque mal en point et qui lui vaudra les louanges de toute la presse, même outre-Atlantique. Après une série de tournées et de concerts à guichets fermés, Selah Sue publie son second enregistrement studio en 2015, Reason, qui poursuit le chemin d’une soul-pop américaine aux arrangements riches, denses, et à la post-production tirée à quatre épingles : fini, ou presque, les légères influences reggae-dub. Plus de trois ans après Reason, on la retrouve aujourd’hui dans une formule acoustique inédite !