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Erik Truffaz Quartet feat. Nya "Bending New Corners"
1re partie : Ezra Collective
1999. Bending New Corners sort sur le légendaire label Blue Note. Entre grooves atmosphériques et hip-hop organique, il a initié toute une génération au jazz. Près de vingt ans plus tard, le trompettiste français rejoue live ce disque devenu culte.
De Miles Davis, Erik Truffaz a retenu la meilleure des leçons : « Pourquoi jouer tant de notes alors qu’il suffit de jouer les meilleures ? ». Toujours en quête de nouvelles expériences (il a joué avec Christophe, Rokia Traoré ou même le dessinateur Enki Bilal), le trompettiste français a toujours gardé en tête ce principe fondateur. Et ce, dès les deux disques qui l’ont fait connaître aux quatre coins du monde, The Dawn (1998) et Bending New Corners (1999). Créé à une époque où il jouait régulièrement à Londres (alors Mecque de la drum’n’bass), ce diptyque a fait le lien entre le groove à la Lou Donaldson et le hip-hop à la A Tribe Called Quest. Et puis il a fait découvrir un rappeur au flow hypnotisant, Nya. Leurs retrouvailles s’annoncent donc aussi intenses qu’émouvantes.
Première partie : EZRA COLLECTIVE
Groupe phare de la fameuse nouvelle scène anglaise soutenue par Gilles Peterson et parrainée par Shabaka Hutchings, ce quintet londonien saupoudre son jazz de rythmes afro-beat, de sonorités nu-soul et de clins d’œil au hip-hop. Une impressionnante machine à groove(s).
Ce n’est pas un hasard si la seule reprise de leur dernier EP (Juan Pablo: The Philosopher) s’intitule « Space Is the Place » : l’hymne entre swing et free de Sun Ra, les cinq Londoniens le transforment en petit tube rentre-dedans pour fanfare électrique. Logique : comme le maestro de l’Arkestra, Ezra Collective aime brouiller les pistes, provoquer les collisions et transformer les concerts en grandes fêtes (quasi) mystiques. Mini-all star de la jeune scène anglaise mené par le batteur Femi Koleoso, ce quintet proche du producteur électro Floating Points commence à rafler prix et récompenses (« Best Jazz Album » aux Worldwide Awards ou « Choc live de l’année » aux Jazz FM Awards). Si l’avenir leur appartient, le présent leur tend déjà les bras.
De Miles Davis, Erik Truffaz a retenu la meilleure des leçons : « Pourquoi jouer tant de notes alors qu’il suffit de jouer les meilleures ? ». Toujours en quête de nouvelles expériences (il a joué avec Christophe, Rokia Traoré ou même le dessinateur Enki Bilal), le trompettiste français a toujours gardé en tête ce principe fondateur. Et ce, dès les deux disques qui l’ont fait connaître aux quatre coins du monde, The Dawn (1998) et Bending New Corners (1999). Créé à une époque où il jouait régulièrement à Londres (alors Mecque de la drum’n’bass), ce diptyque a fait le lien entre le groove à la Lou Donaldson et le hip-hop à la A Tribe Called Quest. Et puis il a fait découvrir un rappeur au flow hypnotisant, Nya. Leurs retrouvailles s’annoncent donc aussi intenses qu’émouvantes.
Première partie : EZRA COLLECTIVE
Groupe phare de la fameuse nouvelle scène anglaise soutenue par Gilles Peterson et parrainée par Shabaka Hutchings, ce quintet londonien saupoudre son jazz de rythmes afro-beat, de sonorités nu-soul et de clins d’œil au hip-hop. Une impressionnante machine à groove(s).
Ce n’est pas un hasard si la seule reprise de leur dernier EP (Juan Pablo: The Philosopher) s’intitule « Space Is the Place » : l’hymne entre swing et free de Sun Ra, les cinq Londoniens le transforment en petit tube rentre-dedans pour fanfare électrique. Logique : comme le maestro de l’Arkestra, Ezra Collective aime brouiller les pistes, provoquer les collisions et transformer les concerts en grandes fêtes (quasi) mystiques. Mini-all star de la jeune scène anglaise mené par le batteur Femi Koleoso, ce quintet proche du producteur électro Floating Points commence à rafler prix et récompenses (« Best Jazz Album » aux Worldwide Awards ou « Choc live de l’année » aux Jazz FM Awards). Si l’avenir leur appartient, le présent leur tend déjà les bras.