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Foley feat. Kenny Garrett, Larry Dunn, Darryl Jones & Bobby Sparks
1re partie : Jowee Omicil
1/ Jowee Omicil
Né à Montréal il y a quarante ans, Jowee Omicil n’est pas un jazzman comme les autres. Est-il d’ailleurs un jazzman ? Dans la musique de ce souffleur et poly-instrumentiste d’origine haïtienne, ses racines créoles s’entrelacent au gospel, à la soul, au hip-hop et à tous les folklores, d’Orient ou des Caraïbes. Un Omicil qui n’oublie jamais la sémantique de ses maîtres Charlie Parker, Wayne Shorter et Ornette Coleman. Mais c’est surtout la pluralité de son jazz métissé qui impressionne. Une petite planète sur laquelle on peut croiser Aznavour (il a repris La Bohème), le Cap-Vert de Luís Morais, l’âme de La Nouvelle-Orléans, le blues du Sahara de Tinariwen, la musique indienne, etc. Pas si petite sa planète, finalement…
2/ Foley feat. Kenny Garrett, Larry Dunn, Darryl Jones & Bobby Sparks
De 1987 à 1991, il fut LE bassiste de Miles Davis. La carrière de Foley ne se limite pas à ce prestigieux fait d’arme mais cet épisode marquant apparaîtra en filigrane dans un concert en forme de All Star auquel participent deux autres anciens complices du trompettiste : le saxophoniste Kenny Garrett et le bassiste Darryl Jones, également bassiste des Rolling Stones sur scène depuis 1993. Avec sa basse customisée, Foley rend encore plus surpuissante chacune de ses interventions. Sur scène, ceux qui ont déjà goûté à sa pyrotechnie savent qu’il est indomptable, capable de slapper comme un compétiteur ou de caresser avec subtilité les cordes d’un instrument dont il est bien le seul à jouer de la sorte. Au fil des années, le musicien de l’Ohio a étoffé sa palette stylistique : le jazz évidemment mais aussi la soul (il a enregistré chez Motown), le funk (de nombreuses piges pour George Clinton et Prince), le rock (des concerts avec le groupe Fishbone) et même le hip-hop (aux côtés d’Arrested Development). Un éclectisme qui se retrouve chez les autres membres de ce All Star, deux virtuoses des claviers : Larry Dunn du groupe Earth Wind & Fire, et Bobby Sparks de Snarky Puppy et de The RH Factor – ce dernier a épaulé des pointures comme George Benson, Ray Charles, St Vincent et Dianne Reeves.
Né à Montréal il y a quarante ans, Jowee Omicil n’est pas un jazzman comme les autres. Est-il d’ailleurs un jazzman ? Dans la musique de ce souffleur et poly-instrumentiste d’origine haïtienne, ses racines créoles s’entrelacent au gospel, à la soul, au hip-hop et à tous les folklores, d’Orient ou des Caraïbes. Un Omicil qui n’oublie jamais la sémantique de ses maîtres Charlie Parker, Wayne Shorter et Ornette Coleman. Mais c’est surtout la pluralité de son jazz métissé qui impressionne. Une petite planète sur laquelle on peut croiser Aznavour (il a repris La Bohème), le Cap-Vert de Luís Morais, l’âme de La Nouvelle-Orléans, le blues du Sahara de Tinariwen, la musique indienne, etc. Pas si petite sa planète, finalement…
2/ Foley feat. Kenny Garrett, Larry Dunn, Darryl Jones & Bobby Sparks
De 1987 à 1991, il fut LE bassiste de Miles Davis. La carrière de Foley ne se limite pas à ce prestigieux fait d’arme mais cet épisode marquant apparaîtra en filigrane dans un concert en forme de All Star auquel participent deux autres anciens complices du trompettiste : le saxophoniste Kenny Garrett et le bassiste Darryl Jones, également bassiste des Rolling Stones sur scène depuis 1993. Avec sa basse customisée, Foley rend encore plus surpuissante chacune de ses interventions. Sur scène, ceux qui ont déjà goûté à sa pyrotechnie savent qu’il est indomptable, capable de slapper comme un compétiteur ou de caresser avec subtilité les cordes d’un instrument dont il est bien le seul à jouer de la sorte. Au fil des années, le musicien de l’Ohio a étoffé sa palette stylistique : le jazz évidemment mais aussi la soul (il a enregistré chez Motown), le funk (de nombreuses piges pour George Clinton et Prince), le rock (des concerts avec le groupe Fishbone) et même le hip-hop (aux côtés d’Arrested Development). Un éclectisme qui se retrouve chez les autres membres de ce All Star, deux virtuoses des claviers : Larry Dunn du groupe Earth Wind & Fire, et Bobby Sparks de Snarky Puppy et de The RH Factor – ce dernier a épaulé des pointures comme George Benson, Ray Charles, St Vincent et Dianne Reeves.