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Charles Bradley / Nick Waterhouse
1/ Nick Waterhouse
Il aurait vu la Vierge en entendant Van Morrison, alors leader de Them, chanter Baby Please Don't Go. Depuis, Nick Waterhouse n’a cessé de regarder dans le rétro pour livrer l’une des plus excitantes et rutilantes versions du rhythm’n’blues contemporain. Le retour vers le futur est garanti rubis sur l’ongle par ce Californien au look fifties, jeune poulain d’Innovative Leisure, le label d’Hanni El Khatib. Ses deux albums sous le coude, Nick Waterhouse jongle brillamment avec ses multiples influences soul et rock en provenance directe des années 50 et 60. De Ray Charles à Mose Allison, le binoclard échappé d’American Graffiti ressuscite un certain âge d’or des grandes cités musicales que furent Detroit, Memphis et La Nouvelle-Orléans. Et si le son, la production et la voix sont bien là, ce sont surtout ses compositions qui raflent la mise pour en faire une des voix majeures de la soul actuelle.
2/ Charles Bradley
Mieux vaut tard que jamais : Charles Bradley a 63 ans lorsque, en 2011, il sort son premier album, No Time For Dreaming. Ce démentiel chanteur de soul sudiste vintage, découvert à l’aube des années 2000 par les ouïes de chez Daptone, label new-yorkais spécialisé dans le groove sixties et seventies, a hérité d'un organe poignant qui fusionne les voix d'Otis Redding et de Wilson Pickett. Un chant venu des tripes et de la rue, là où ce fan de James Brown – qu’il imitait dans les clubs de Californie sous le pseudo de Black Velvet – a passé sa vie à lutter pour vivre et surtout survivre. Bradley est une bête de scène, prédicateur habité, domptant le gospel à la sueur de son front et apprivoisant la soul sépia et l'énergie rhythm'n'blues de ses aînés comme nul autre.
Placement libre assis/debout - places assises non garanties.
Plein tarif : 26 € / Tarif réduit : 24 € / Tarif jeunes : 21 € / Formule festival : 21 €