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Kurt Rosenwinkel & Geri Allen / Lee Konitz & Dan Tepfer
Kurt Rosenwinkel & Geri Allen
Les duos guitare/piano ne sont malheureusement guère légions dans l’histoire du jazz. Et le tandem Bill Evans/Jim Hall des années 1960 ou, plus près de nous, Fred Hersch/Bill Frisell et Pat Metheny/Brad Mehldau sont des arbres ne cachant aucune véritable forêt… Aussi, cette rencontre entre Kurt Rosenwinkel et Geri Allen est des plus alléchantes tant ces deux-là ont fait plus que leurs preuves depuis pas mal d’années. Lui, l’esthète de la six cordes, jamais trop bavard et en permanence au service de la ligne mélodique quel que soit le terrain. Elle, et son piano pluriel, hérité notamment d’Herbie Hancock, capable
de pousser son swing dans ses retranchements les plus groovy comme totalement maîtresse d’envolées plus complexes voire osées. Surtout, deux voix bien distinctes, prêtes à converser au-dessus d’un nuage de liberté, leur repère favori.
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Lee Konitz & Dan Tepfer
Plus d’un demi siècle sépare ces deux-là. Pourtant, la conversation qu’ils ont entamée depuis quelques années (au disque notamment avec le superbe Duos With Lee paru en 2009) ne laisse poindre aucun fossé, aucune trace d’incompréhension ou de décalage générationnel. Bien au contraire… D’un côté, Lee Konitz, génial saxophoniste alto, trop souvent mésestimé et sur le jeu duquel les années n’ont aucune emprise, fait toujours des étincelles poétiques en duo (celui avec Petrucciani fut un must). De l’autre, Dan Tepfer, jeune pianiste virtuose, élève de Martial Solal ayant récemment osé une relecture très personnelle des Variations Goldberg de Bach. À l’arrivée, un duo capable de grâce totale comme de corps-à-corps furieux.
Les duos guitare/piano ne sont malheureusement guère légions dans l’histoire du jazz. Et le tandem Bill Evans/Jim Hall des années 1960 ou, plus près de nous, Fred Hersch/Bill Frisell et Pat Metheny/Brad Mehldau sont des arbres ne cachant aucune véritable forêt… Aussi, cette rencontre entre Kurt Rosenwinkel et Geri Allen est des plus alléchantes tant ces deux-là ont fait plus que leurs preuves depuis pas mal d’années. Lui, l’esthète de la six cordes, jamais trop bavard et en permanence au service de la ligne mélodique quel que soit le terrain. Elle, et son piano pluriel, hérité notamment d’Herbie Hancock, capable
de pousser son swing dans ses retranchements les plus groovy comme totalement maîtresse d’envolées plus complexes voire osées. Surtout, deux voix bien distinctes, prêtes à converser au-dessus d’un nuage de liberté, leur repère favori.
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Lee Konitz & Dan Tepfer
Plus d’un demi siècle sépare ces deux-là. Pourtant, la conversation qu’ils ont entamée depuis quelques années (au disque notamment avec le superbe Duos With Lee paru en 2009) ne laisse poindre aucun fossé, aucune trace d’incompréhension ou de décalage générationnel. Bien au contraire… D’un côté, Lee Konitz, génial saxophoniste alto, trop souvent mésestimé et sur le jeu duquel les années n’ont aucune emprise, fait toujours des étincelles poétiques en duo (celui avec Petrucciani fut un must). De l’autre, Dan Tepfer, jeune pianiste virtuose, élève de Martial Solal ayant récemment osé une relecture très personnelle des Variations Goldberg de Bach. À l’arrivée, un duo capable de grâce totale comme de corps-à-corps furieux.