Immanuel Wilkins’ Blues Blood

1re partie : Chelsea Carmichael

mardi 3 septembre 20h00

Salle des concerts - Cité de la musique

Tarifs : 28 €
Placement assis numéroté
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Le nouveau roi de l’alto new yorkais débarque avec son stratosphérique septet pour servir une musique, entre post-bop et free, d’une incandescente virtuosité.

Prodige du saxophone, Immanuel Wilkins, qui vient fraîchement de fêter ses 27 ans, se place déjà au sommet du jazz new yorkais avec deux albums signés chez Blue Note. Le dernier en date, Seventh Hand, est une ambitieuse épopée sonore de quasi une heure de musique ininterrompue qui en dit long sur son talent créatif. Le jeu d’alto, dont la dynamique évoque Kenny Garrett, est celui d’un musicien qui connaît la grammaire bop jusqu’au bout des clés, qui possède un ancrage gospel, mais qui est aussi résolument tourné vers le futur. La musique du quartet d’Immanuel ­— qui comprend le non moins prodigieux pianiste Micah Thomas dont le génie fait l’unanimité ­— est d’une tension rythmico-mélodique constante, d’une inventivité sans faille et d’une liberté époustouflante. Elle sera ici sublimée vocalement par trois chanteuses, en septet donc.

Première partie : Chelsea Carmichael 

Sidewoman de premier plan de la scène britannique, la saxophoniste Chelsea Carmichael embrasse l’aventure solo toute en pulsations afro.

Rendez-vous en terre bien connue : Londres et son hyperactive scène jazz. Cette année, c’est la saxophoniste ténor Chelsea Carmichael ­­qui vient nous présenter sa musique — celle de son premier album The River Doesn’t Like Strangers : un répertoire aux accents afro-caribéens qui n’est pas sans rappeler celui d’Ezra Collective et de Joe Armon-Jones avec lequel elle collabore régulièrement. Révélée par Shabaka Hutchings qui l’a immédiatement signée sur son label Native Rebel, Chelsea, fan de Dexter Gordon, arbore un son de ténor puissant au service de compositions faites pour la danse, voire pour la transe.

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