Kenny Garrett "Sounds from the Ancestors"

1re partie : Muriel Grossmann Quartet

vendredi 6 septembre 20h00

Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie

Tarifs : 45€ / 35€ / 30€
Placement assis numéroté
Durée : env. 2h40
Handicap moteur Handicap visuel Handicap auditif Personnes à mobilité réduite
Vous êtes en situation de handicap ? Un volontaire du service civique peut vous accueillir à votre arrivée à la Philharmonie. Pour bénéficier du service d’accompagnement ou pour toute information complémentaire, vous pouvez nous contacter à l’adresse accessibilite@philharmoniedeparis.fr ou au 01 44 84 44 84. Découvrez toute l’offre accessible de la Philharmonie et préparez votre venue en consultant notre section dédiée.

Le plus coltranien des saxophonistes altistes et sideman du Miles Davis de la fin revient, cinq ans après son dernier passage à Jazz à la Villette, enflammer le public du festival.

Fidèle du festival, Kenny Garrett, présentera le répertoire de son dernier disque en date — qui remonte à 2021 — Sounds From the Ancestors. Un album qui dès le titre d’ouverture invoque le spectre de Coltrane et de sa composition « Equinox », projetée dans un univers rythmique caribéen. Le son de tous les ancêtres, en somme. Il y est question d’Art Blakey aussi, à qui Garrett rend hommage, tout comme à l’immensément regretté Roy Hargrove. Un disque patchwork qui comprend quelques sucreries post-eigthies dont Kenny Garrett est coutumier. Musicien d’une immense générosité et d’une flamboyance inaltérable avec le temps, le dernier saxophoniste de Miles Davis est avant tout une véritable bête de scène qui à chaque live, parvient à émouvoir autant qu’à faire danser. Un moment toujours incontournable.

Première partie : Muriel Grossmann Quartet 

Publiée sur le label de Jack White, Third Man Records, l’éclectique Muriel Grossmann emmène un organ-combo fulgurant, sous perfusion coltranienne.

Saxophoniste autrichienne née à Paris et vivant à Ibiza, la pan-européenne Muriel Grossmann publiait l’hiver dernier son album Devotion — un disque au long cours avec plus d’1h30 de musique — à la couverture d’inspiration sixties/seventies. Période qui correspond à la formule instrumentale choisie, un organ-combo typique de la fin des années 1960. Mais il s’agit là moins de soul-jazz que d’un power-trio dont l’énergie emprunte aussi bien à celle du blues-rock qu’au John Coltrane de A Love Supreme comme le suggère le thème de sa composition « Mother of All ». Au ténor, Muriel Grossmann développe un son plein, tendu, et d’une incroyable énergie.

Déroulé

20h-20h50 : Muriel Grossmann
21h10-22h40 : Kenny Garrett

← Retour à la programmation