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Roberto Fonseca "La Gran Diversión"

1re partie : Ana Carla Maza solo

Fidèle à Jazz à la Villette, le pianiste Roberto Fonseca propose cette année un projet exceptionnel, une réinvention de la Cabane Cubaine, le mythique cabaret du Montmartre des années 1930. Une invitation à la danse au son des classiques enivrants des années folles à Cuba.

Si le nom de Roberto Fonseca est aujourd’hui synonyme de renouveau d’une musique cubaine ouverte aux quatre vents, du hip-hop aux musiques électroniques en passant par la soul ou le funk, le pianiste n’en est pas moins attaché au patrimoine extraordinaire de l’île. C’est d’ailleurs au sein du mythique Buena Vista Social Club qu’on a pu le découvrir durant la première moitié des années 2000. Aujourd’hui, c’est vers l’âge d’or de la musique cubaine que se tourne le pianiste en restituant le décor et l’atmosphère bouillonnante de la Cabane, cabaret où le tout Paris des années 1930 venait danser le mambo, la rumba ou la salsa. Un voyage dans le temps, festif et immersif, auquel le public est invité à participer, comme un rendez-vous donné au swing, à la danse et la sensualité, à une époque où le besoin s’en fait sentir chaque jour. 

Lire quelques mots par l’équipe artistique du projet : Bienvenue à La Gran Diversión (PDF – 1,5Mo)

Première partie : Ana Carla Maza solo

Entre bossa, tango et chanson, la violoncelliste et compositrice cubaine Ana Carla Maza égrène souvenirs de Bahia et sentiments du présent. 

Quand elle est remarquée en 2018 avec son premier album studio, La Flor, la jeune violoncelliste Ana Carla Maza a déjà un joli parcours à son actif, d’une enfance cubaine baignée dans la musique (ses parents sont musiciens) aux grandes scènes françaises où elle a accompagné Jean-Louis Aubert, en passant par la Sorbonne où elle étudié la musicologie et l’interprétation classique au violoncelle ou encore Ménilmontant où elle rode ses propres chansons. Une constellation d’inspirations qui éclaire aujourd’hui Bahia, deuxième album dont elle a composé seule les neuf chansons à la fois sobres et vibrantes, enregistrées en une après-midi dans un studio barcelonais et pour la plupart interprétées en français, inspirées de son héritage cubain. Des souvenirs et des sons qui l’orientent vers la bossa et le tango, avec une simplicité et une force émouvantes.