A la croisée des genres musicaux, GoGo Penguin revient fouler la scène de la Grande Halle, à l’occasion de la sortie d’un cinquième album où le trio britannique affine encore son mélange de jazz, électro et minimalisme.   

Du style et de la constance, c’est ce qui frappe à l’écoute de GoGo Penguin, le cinquième album du trio mancunien paru en juin, comme une bouffée d’énergie après des temps difficiles. Révolue, l’époque où l’on s’interrogeait sur la nature de cette musique qui emprunte autant au jazz des Suédois EST qu’à l’electronica d’Aphex Twin ou au minimalisme de Philip Glass. C’est un style à part entière que GoGo Penguin a forgé au fil des ans, entièrement acoustique mais irrigué par une culture électronique où blips et expérimentations ont la part belle. Une volonté de composer collectivement mais aussi l’utilisation ludique d’un logiciel de création musicale sont à l’origine de ces morceaux entêtants dont les versions live – à la fois organiques et sophistiquées - sont tout simplement exceptionnelles.


PLACEMENT ASSIS LIBRE


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