1/ Get The Blessing «The Shape of Jazz to Come »
À l’orée des années 2000, quand ces quatre Britanniques ont décidé de s’associer, ils l’ont fait au nom du Père et du Saint-Esprit du free jazz, Ornette Coleman. Certains d’entre eux venaient de Portishead, d’autres de sphères plus expérimentales, mais ils ont choisi de reprendre et de muscler la formule gagnante de The Shape of Jazz to Come : trompette, saxophone, basse, batterie. Près de quinze ans plus tard, Get The Blessing continue de sculpter avec humour et fougue une matière sonore ultra contemporaine. Leur jazz libéré se dope aux hormones de croissance électriques, se pacse avec Ennio Morricone ou Robert Wyatt, se boit cul sec ou à petites gorgées. Pour GTB, réinventer Ornette s’apparente autant à un défi volcanique qu’à un émouvant retour aux sources.

2/ Henri Texier Sextet joue « Mingus Ah Um »
Dans Mingus Ah Um, on retrouve la substantifique moelle de l’art selon Charles Mingus : la musique comme cri (« Fable of Fabus », manifeste contre le racisme de la société américaine), comme mémoire (« Goodbye Pork Pie Hat », dédié à Lester Young), comme tradition (du gospel au blues), comme énergie pure et comme art collectif. Autant de valeurs que partage Henri Texier avec le gargantuesque Américain – à tel point qu’on a pu le surnommer le « Mingus parigot ». Pour réinventer le chef-d’œuvre de son illustre confrère, le contrebassiste français transforme son Hope Quartet en sextette et mixe (toujours plus) les générations avec la présence du jeune pianiste Armel Dupas et du guitariste hendrixien Nguyen Lê. Un Texier Ah Um entre cris et chuchotements.

Placement libre assis.

Plein tarif : 26 € / Tarif réduit : 24 € / Tarif jeunes : 21 € / Formule festival : 21 €


1959 JAZZ MARATHON : Retour vers le futur !

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