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Hank Jones & Cheick Tidiane Seck - Mahmoud Ahmed - Alémayèhu Eshèté
Alémayèhu Eshèté
Apparu au début des années 60, Alémayèhu Eshèté va vite devenir l’une des icônes de l’effervescence éthiopienne, emblématique de cette si particulière façon de swinguer. Elevé aux leçons de Nat King Cole, formé comme la plupart à l’école des big bands (en l’occurrence celui de la police), cet organiste et chanteur mi-crooner mi-shouter sera ainsi comparé aussi bien à Elvis Presley qu’à James Brown. Comme ce dernier, ce prolixe compositeur va diriger de nombreux orchestres et beaucoup enregistrer pour Amha Records, des faces qui vont du r’n’b le plus décapant à la pop la plus sucrée, du rock infusé de rythmes traditionnels à une soul gorgée de mots d’amour, avec un soupçon de blues rauque entre les lignes. Une décoction imparable, comme les deux volumes qui lui sont dédiés dans l’essentielle série "Ethiopiques".
Mahmoud Ahmed
Figure de proue du Swinging Addis, âge d’or de la musique moderne éthiopienne, le chanteur Mahmoud Ahmed a connu un destin hors du commun. Cireur de chaussures puis garçon à tout faire dans un night-club, il est propulsé sur le devant de la scène presque par hasard, en remplaçant au pied levé un chanteur de l’Imperial Body Guard Ensemble au début des années 60. Depuis, cet entertainer à la voix de crooner a enchaîné les succès, dont l’inaltérable joyau "Erè Mèla Mèla".
Badume's Band
Formation bretonne d’une dizaine de musiciens, le Badume's Band s’attache à reprendre et réinventer le répertoire du "Swinging Addis", décade explosive où la jeunesse éthiopienne s’émancipait sur fond de métissages et innovations soul. Il accompagne Alémayèhu Eshèté et Mahmoud Ahmed pour le projet "Ethiopiques".
Hank Jones & Cheick Tidiane Seck
Au milieu des années 90, quand le disque "Sarala est sorti", il s’est tout de suite imposé comme un classique… Tant dans l’histoire du jazz que dans celle de la musique malienne. Il célébrait le désir d’un musicien d’en revenir à l’esprit de ses ancêtres, mais aussi la rencontre entre deux traditions cousines : la sphère mandingue que porte le claviériste natif de Ségou et le jazz afro-américain que joue le pianiste depuis ses jeunes années à Detroit. Pour ce faire, Hank Jones se laissa guider par le Malien Cheick Tidiane Seck, arrangeur biberonné de jazz depuis des décennies, qui se chargea de mettre en place l’équipe adéquate et de composer le répertoire ad hoc. Quinze ans après leur première rencontre, les deux amis qui n’ont cessé d’être en contact se retrouvent enfin sur scène, pour un moment qui s’annonce d’ores et déjà comme un des temps forts du festival.
Apparu au début des années 60, Alémayèhu Eshèté va vite devenir l’une des icônes de l’effervescence éthiopienne, emblématique de cette si particulière façon de swinguer. Elevé aux leçons de Nat King Cole, formé comme la plupart à l’école des big bands (en l’occurrence celui de la police), cet organiste et chanteur mi-crooner mi-shouter sera ainsi comparé aussi bien à Elvis Presley qu’à James Brown. Comme ce dernier, ce prolixe compositeur va diriger de nombreux orchestres et beaucoup enregistrer pour Amha Records, des faces qui vont du r’n’b le plus décapant à la pop la plus sucrée, du rock infusé de rythmes traditionnels à une soul gorgée de mots d’amour, avec un soupçon de blues rauque entre les lignes. Une décoction imparable, comme les deux volumes qui lui sont dédiés dans l’essentielle série "Ethiopiques".
Mahmoud Ahmed
Figure de proue du Swinging Addis, âge d’or de la musique moderne éthiopienne, le chanteur Mahmoud Ahmed a connu un destin hors du commun. Cireur de chaussures puis garçon à tout faire dans un night-club, il est propulsé sur le devant de la scène presque par hasard, en remplaçant au pied levé un chanteur de l’Imperial Body Guard Ensemble au début des années 60. Depuis, cet entertainer à la voix de crooner a enchaîné les succès, dont l’inaltérable joyau "Erè Mèla Mèla".
Badume's Band
Formation bretonne d’une dizaine de musiciens, le Badume's Band s’attache à reprendre et réinventer le répertoire du "Swinging Addis", décade explosive où la jeunesse éthiopienne s’émancipait sur fond de métissages et innovations soul. Il accompagne Alémayèhu Eshèté et Mahmoud Ahmed pour le projet "Ethiopiques".
Hank Jones & Cheick Tidiane Seck
Au milieu des années 90, quand le disque "Sarala est sorti", il s’est tout de suite imposé comme un classique… Tant dans l’histoire du jazz que dans celle de la musique malienne. Il célébrait le désir d’un musicien d’en revenir à l’esprit de ses ancêtres, mais aussi la rencontre entre deux traditions cousines : la sphère mandingue que porte le claviériste natif de Ségou et le jazz afro-américain que joue le pianiste depuis ses jeunes années à Detroit. Pour ce faire, Hank Jones se laissa guider par le Malien Cheick Tidiane Seck, arrangeur biberonné de jazz depuis des décennies, qui se chargea de mettre en place l’équipe adéquate et de composer le répertoire ad hoc. Quinze ans après leur première rencontre, les deux amis qui n’ont cessé d’être en contact se retrouvent enfin sur scène, pour un moment qui s’annonce d’ores et déjà comme un des temps forts du festival.