Seun Kuti & Egypt 80, Talib Kweli, Ibeyi, Cheick Tidiane Seck et maintenant Tony Allen… un plateau exceptionnel qui annonce une soirée survoltée.

Le batteur nigérian Tony Allen fut l’un des plus proches collaborateurs de Fela Kuti. Tous deux gravitent autour de la même sphère musicale au début des années 1960, et se croisent régulièrement sur le circuit nigérian. Ils jouent ensemble un jazz à l’influence américaine dès 1964. Fela Kuti et Tony Allen enregistrent ensuite plusieurs dizaines d’albums avec le groupe Africa 70. L’afrobeat est né.

En 1979, l’aventure de Tony Allen avec Africa 70 prend fin. Le batteur se consacre depuis à sa carrière solo, tout en collaborant à de nombreux projets annexes : avec Ray Lema, Roy Ayers ou encore Damon Albarn.

« Sans Tony Allen, il n’y aurait pas d’afrobeat. »
— Fela Kuti

Ce « Tribute to Fela » promet de retracer dans son intégralité la grande carrière du roi de l’afrobeat. La naissance du genre et les années Africa 70 grâce à Tony Allen et Cheick Tidiane Seck, claviériste malien qui a partagé la scène et son piano avec Fela Kuti. Les années 1980 et 1990 avec bien sûr Egypt 80, groupe désormais emmené par le fils cadet de la légende nigériane, Seun Kuti, par ailleurs directeur musical de cette soirée. Le rappeur de Brooklyn Talib Kweli, l’un des porte-étendards de la nouvelle génération du « black power », bercé comme son compère Mos Def par la musique et l’activisme politique de Kuti, se produira pour la première fois sur scène avec Seun. Une première également pour le duo Ibeyi qui se portera garant de l’influence du Yoruba dans l’œuvre de Fela.

Des collaborateurs de la première heure aux héritiers de sang et de son, tous les ingrédients sont rassemblés pour faire de cet hommage une soirée inoubliable.

La mise en jambe sera assurée par le « vaudou funk » de Peter Solo et son groupe Vaudou Game, nouvelle sensation de la mouvance afrobeat made in France.